01/03/2011

Un point de vu sur les relations entre les Kurdes et les Juifs

Les Juifs et les Kurdes sont deux peuples d’origine du Moyen Orient. Malgré que les Kurdes soient descendants de la racine indo-européenne et que les Juifs soient Samiens, ces deux peuples se sont jamais confrontés l’un contre l’autre. Quand on regarde l’historique de ces deux peuples, surtout pendant les deux derniers siècles, on voit bien qu’ils ont été victimes des oppressions presque pareilles et de mêmes approchements politiques. Donc, il y a beaucoup de points communs entre les traitements que ces deux peuples ont subis, courant de leur histoire.
Pour bien analyser la position actuelle des Juifs envers les Kurdes et leur question, il est bien important de voire le niveau des relations qui a eu entre ces deux peuples. Ceci est bien important, en ce qui concerne l’avenir des relations qui doivent avoir entre eux. Sans bien connaître le passé, il est difficile de proposer où critiquer ce qui est actuellement.

Avant tout, je veux attirer l’attention sur le destin presque pareille, de ces deux peuples. Malgré ceci, aujourd’hui il y a une large distance entre leurs positions. Les Juifs ont eu le soutien des grands puissances pour se créer un état, mais les Kurdes ne l’ont pas. Avec la création de leur état, la plupart des Israéliens ont pris une position à coté des Américains et aussi des Turcs contre les Kurdes. Cette attitude a empêché l’évolution des relations entre ces deux peuples.

Contrairement à la position actuelle des Israéliens, dans l’histoire, on peut constater un bon lien entre les Kurdes et les Juifs. Il serait intéressant de voir si les divers groupes juifs ont aussi un fort lien de parenté de Kurdes dans les lignées maternelle, comme ils le font dans les lignées paternelles. Des études préliminaires indiquent que les populations juives dans l'Europe de l'Est et le Yémen ont maternelles origines qui contiennent beaucoup plus de non israélite ascendance paternelle que leurs origines. En dépit de ce mélange avec d'autres groupes, les Juifs ont plutôt commencé leur existence dans une zone à l'intérieur ou à proximité du Kurdistan, avant la migration vers sud-ouest d'Israël. Cette aventure des recherches montrant que les Kurdes et les Juifs ont partagé beaucoup de point communs depuis plusieurs millénaires. Espérons que les Kurdes et les Juifs exploreront des uns et des autres cultures, et pour maintenir l'amitié, afin que les Kurdes et les Juifs jouissent dans toutes les parties du Kurdistan.

Il faut diviser la situation des relations entre les Kurdes et les Juifs ; celles d’avant la seconde guerre mondiale et celles d’après. Nous savons bien qu’avant 1945 beaucoup de Juifs vivaient au Kurdistan avec la population kurde. Comme les Arméniens, les Juifs aussi avaient de très bonnes relations avec leurs voisins Kurdes. Malgré que les Ottomans aient essayé d’utiliser les Juifs contre les peuples non-turcs, ce qui se trouvent dans la région du Moyen Orient et de l’Anatolie, les relations entre les Juifs et les Kurdes n’ont jamais étaient mauvaises. Une relation basée sur le bon voisinage a été toujours vivante chez des Juifs et chez des Kurdes. C’est surtout après la seconde guerre mondiale que la distance entre ces deux peuples a été élargie.

Au début des années de la seconde guerre mondiale, les relations entre les musulmans et les Juifs au Kurdistan ne virent pas d'événement marquant. Les Juifs qui avaient de contactes avec les Kurdes, ne se sentaient pas dérangés, apparemment ils se sentaient bonnes et tranquilles. Au Kurdistan Irakien, surtout dans les villes comme Akre et Zaho, le statut des Juifs et leurs relations avec le voisinage étaient notablement meilleurs. Même maintenant on peut voire des contactes normaux, ceci malgré la provocation des turcs faite par les Turcomans.

Aujourd’hui on voit bien que les dirigeants Israéliens ont deux fers au feu dans la région. Hélas, nous voyons que les dirigeants Israéliens comptent toujours sur l'alliance stratégique avec la Turquie, tout en se sentant affaiblis par l'arrivée au pouvoir des islamistes (depuis 2002 avec le pouvoir d’AKP). Malgré cette arrivé de l’AKP au pouvoir et certaines rapprochements du gouvernement turc contre l’Israël, on voie toujours qu’il y a un effort mutuel dans le but de renforcer les relations économiques, politiques et même militaire entre ces deux pays.

D’autre par, l’Israël garde en réserve l'option sur les Kurdes de l’Irak, qui ont une autonomie dans leur région. Peut être ce comportement d’Israël suscite une petite colère de la Turquie opposée à l'émergence d'un État du Kurdistan à leur frontière. Mais, de toutes façons, les dirigeants turcs sont bien assurés de la par des Israéliens qu’ils ne défendront pas l’idée d’un Etat Kurde, ni dans les frontière de l’Irak, ni dans les frontières de la Turquie elle-même. Sur ce point, il semble qu’il y ait un bon compromis entre les Turcs et les Juifs.

Il est normal et bien claire de dire que la position actuelle des dirigeants Israéliens dérange les Kurdes. Un peuple, qui a été réprimé dans son histoire, doit défendre les mêmes droits pour les autres aussi. Surtout, quand il s’agit des deux peuples réprimés et assimilés de même façon, ce point devient plus important.

Kurdes sommes ouverts à l’amitié avec tous les peuples et notamment ceux du Moyen Orient, Arabe, Juif, Arménien, Assyrien et autres. Ici, je n’accuse pas seulement les Juifs, bien sûr on peut trouver la faute des Kurdes aussi vis-à-vis des Juifs. Si un jour les relations entre les Juifs et les Kurdes deviennent un point à analyser, à ce moment là nous pouvons mieux comprendre les choses des deux côtés.

Les Kurdes veulent que les Israéliens considèrent bien la nécessité d’une solution politique à la question kurde et utilisent leurs moyens dans les instances internationaux. Une guerre menée contre les Kurdes, de la par qui que ce soit, n’apporte aucun crédit aux intérêts des Juifs. De vrais intérêts des Juifs passent par un processus de paix qui est pour tous les peuples de la région.

Je pense que le temps est arrivé pour renforcer les relations entre ces deux peuples. Je veux ajouter que, si un tel processus se progresse, ceci peut contribuer la paix pour toute la région du Moyen-Orient, y compris pour les Juifs et les Palestiniens.

Ahmet DERE 01.03.2011 / Strasbourg