11/03/2010

"Les Kurdes, la Turquie et les Forces Internationales" peut être commandé par Mail: farasin@hotmail.com

Sommaire
-- Préface

-- Préambule

Première Partie
-- LES KURDES

- Les Kurdes en Turquie
- Les Kurdes en Irak
* Le problème de Kirkouk
- Les Kurdes en Iran
- Les Kurdes en Syrie
- Le Mouvement de la Liberté créé au Nord du Kurdistan
- Le nouvel an kurde Newroz

Seconde Partie
-- LA TURQUIE ET LA RÉALITÉ DE LA QUESTION KURDE

- Le nationalisme et le fondamentalisme se développent en Turquie
- L'itinéraire politique de la Turquie vers l'UE et les Kurdes
- Les gouvernements d’AKP face à la réalité kurde
* La Présidence d’Abdullah Gül
- Les élections municipales du 29 mars 2009

Troisième Partie
-- LES KURDES EN EUROPE

- La question kurde, l’Europe et la Turquie
- La naissance de la diaspora kurde en Europe
* Les Kurdes au sein de la capitale européenne
* Les relations des Kurdes avec les institutions politiques belges
- Criminalisation des hommes politiques Kurdes en Europe par l’État turc

Quatrième Partie
-- UNE SOLUTION DEVENUE INDISPENSABLE

- Un résumé concernant l’approche européenne de la question kurde
- Les responsabilités directes des Européens vis-à-vis de la question kurde
* Le Conseil de l’Europe et la Turquie
- Le silence européen face aux aspirations des Kurdes
- La nécessité du dialogue pour la paix
- Le rôle du Parlement Européen face à la question kurde
- Les conférences internationales au Parlement Européen
* Points communs de toutes les résolutions finales
* Au niveau des droits de l'homme et l’adhésion
* L’aspect central de la question kurde
* Des mesures pour établir la confiance
- Le procès d’Abdullah Öcalan et l’Europe

Cinquième Partie
-- LA VOLONTÉ DES KURDES EN FAVEUR DE LA PAIX

-Feuille de Route du KADEK
- Déclaration du KKK et de nouveau un cessez-le-feu
- Malgré toutes les approches négatives les cessez-le-feu ont continué
* La position de l'État turc
- Les Kurdes sont toujours victimes d’une sale guerre
* Le système des protecteurs de village
- La Turquie a voulu envahir le Kurdistan Irakien
- Règlement pacifique de la question kurde en Turquie
- Déclaration du KCK et du Kongra-Gel
- Vers une solution démocratique à la question kurde
- La possibilité de trouver une solution démocratique
- Une nouvelle ère dans la recherche de solution à la question kurde
- La conjoncture internationale force la Turquie
- La Turquie est devenue le tombeau des partis politiques
* Première opération contre le BDP

Sixième Partie
-- LE PROCESSUS DES NÉGOCIATIONS ENTRE L’UE ET LA TURQUIE

- Le premier pas de la Turquie vers l’Europe - Les difficultés du processus
- L’aventure européenne de la Turquie
* La question de Chypre
- Les Rapports de la Commission européenne
* Les rapports de la Commission européenne de 2007 et de 2008
- L’UE souhaite-t-elle la résolution de la question kurde ?
* Hypocrisie dans l’approche de l’Union européenne
- L’Approche des Kurdes face à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne
* La question kurde sur la table des négociations
*La tâche du BDP dans le processus des négociations
- Le vrai visage de la Turquie et les responsabilités de l’UE
- De 2007 à 2009 le processus des négociations

Septième Partie
-- LA POLITIQUE ALLEMANDE ET FRANCAISE FACE À LA RÉALITÉ KURDE

- La France et les Kurdes

-- CHRONOLOGIE

-- Index des noms d’organisations

07/03/2010

Solution Raisonnable


Tout d'abord, il est nécessaire d'accepter et de reconnaître que la question kurde est à résoudre sans perdre du temps. Certes, la Turquie est concernée au premier plan par cette question, mais de façon générale, tous les pays de l’Union européenne ont une part de responsabilité. Surtout depuis le début du 21ème. siècle, qui marque le début de négociations entre les Européens et la Turquie, la résolution de cette question est de plus en plus prégnante dans l’UE.

Malgré le poids sans cesse croissant de la question kurde pour l'Europe, e les politiques européennes ne s'en emparent pas pour trouver une résolution.. Au contraire elles se durcissent de plus en plus niant ainsi une solution raisonnable. Actuellement ce qui se passe en Belgique, en Italie et en France mène l’UE vers une impasse. La criminalisation des responsables politiques kurdes et de leurs institutions ne fait que de rendre encore plus difficile la résolution pacifique de la question kurde. Cela ne correspond ni aux intérêts ni aux critères européens.

Selon moi des pays comme la France, l’Italie et la Belgique peuvent jouer un rôle important en ce qui concerne la question kurde. Ces trois pays, où existent certaines organisations de la diaspora kurde en Europe, peuvent peser, avec leurs ressortissants Kurdes. Dans ces trois pays je connais plusieurs hommes politiques qui connaissent bien la question et qui pourraient user de leur force de conviction pour que la Turquie et les Kurdes à se rassemblent autour d’une table pour trouver une résolution commune. Malgré les évènements de ces derniers jours, je pense qu' il existe encore une chance pour réaliser ce qu’il faut faire.

Ce rôle que j'évoque pour ces trois pays renforcera aussi la position européenne vis-à-vis des forces internationales. Nous avons appris de l’histoire que, pour être efficace sur la scène internationale il faut garder et reconnaître au Moyen Orient son poids. La force qui ne respecterait pas cette région importante du monde, n’a pas guère chance d’être efficace dans les autres régions de notre continent.

Aujourd’hui les Kurdes constituent une force considérable qui se développe de plus en plus au Moyen Orient. La diaspora kurde qui est dispersée dans le monde renforce aussi cette position des Kurdes. Donc, surtout pour les pays Européens, il est dans leurs intérêts de bien prendre en compte l’avenir de ce peuple. Aucune des opérations recommandées actuellement par l’état turc n’enrichit la position de l’Union européenne.

Je pense, surtout pour les autorités de l’Union européenne, que le temps d'une réflexion en profondeur sur la question kurde est arrivé. Cette question n’est pas liée à l’adhésion de la Turquie à l’UE. La résolution de la question kurde, ou sa non résolution,, n’exige ni l’adhésion ni l’éloignement de la Turquie à l’Union européenne. Ainsi, la criminalisation des responsables politiques kurdes et de leurs organisations n'a pour conséquence que de discréditer l’image démocratique des pays européens.

Le Parlement Européen et la Commission européenne doivent prendre leurs responsabilités afin d’améliorer l’atmosphère tendue au sein des kurdes. Il y a certain moments de l'histoire qu’il ne faut pas rater.

Ahmet DERE / 08.03.2010

02/03/2010

Un journaliste kurde risque 525 ans de prison en Turquie

Lundi 22 février 2010 à 18h35

VIENNE, 22 fév 2010 (AFP) — L'Institut international de presse (IPI) a fait part lundi de son inquiétude sur le sort d'un journaliste kurde menacé de 525 ans de prison lors d'un procès en Turquie.

Vedat Kursun, ancien responsable du quotidien kurde Azadiya Welat, est poursuivi pour avoir "glorifié des crimes et des criminels" et "aidé le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) à faire de la propagande" dans ses articles.

Entendu vendredi après 13 mois de détention provisoire, M. Kursun attend en prison le délibéré du tribunal de Diyarbakir. Le parquet a réclamé 525 années de prison.

Le successeur de M. Kursun à la tête de la rédaction d'Azadiya Welat a été condamné le 12 février à 21 ans de prison pour les mêmes motifs, ajoute l'IPI.

"Ce n'est pas la première fois que les autorités utilisent des lois antiterroristes pour étouffer la liberté de la presse et la liberté d'expression en Turquie", a déploré David Dadge, directeur de l'IPI, cité dans un communiqué.

L'organisation basée à Vienne avait épinglé la Turquie dans son dernier rapport annuel.